• I have got the blues....

    Ouhhhh mais il semble que je me sois légèrement emballée là...
    c'est fou comme l'euphorie de certains moments, certainement détraqués allez savoir, laisse place à la pire des désillusions.... Cependant, ne croyons pas que tout est perdu.... Non en fait il faut faire face...
    La désillusion vient de qui finalement, de lui ? De moi ? Moi qui ne crois plus aux miracles ? J'y crois un temps, mais passé ce temps là... A quoi puis je croire, rattrapée par les évènements du monde que je m'efforce de fuir... C'est nul ?

    J'avoue, je n'ai pas envie de me confronter au monde, pour deux raisons :
    1 - il me fait horreur...
    2 - je ne crois plus en lui...

    Je n'ai pas abandonné, j'ai juste décidé de ne plus apporter d'eau à son moulin... Les hommes veulent être idiots et s'éradiquer de la surface de la terre, qu'ils le fassent, ils veulent être malheureux au lieu d'abandonner une once de leur possessivité maladive, ils y arriveront, c'est déjà fait... Ils veulent avoir systématiquement peur de tout ? Ils veulent construire puis détruire ? Ca aussi c'est déjà fait...
    Je ne suis définitivement pas de ce monde... Et pourtant, c'est curieux, je devrais vouloir mourir mais non...

    Non, je veux m'écharper, monter à cru à cheval, traverser des fleuves et des cours d'eau, me baigner nue dans des sources gelée (je dis ça, c'est pas gagner, je ne suis pas sure de supporter le contact de l'eau avec un orteil, alors le corps entier...), je veux avoir chaud, avoir froid, aimer à n'en plus pouvoir, pouvoir ne plus aimer, attendre l'autre, décider de ne plus l'attendre, décider que je me suis trompée de chemin et rectifier le tir... Je désire plus que tout ne pas juger, et qu'on ne me juge pas...

    Je veux éradiquer l'intolérance de mes pores, je veux pouvoir le serrer, lui bien sur, s'il ne veut plus, un autre dans mes bras, respirer son odeur à en être étourdie et avoir l'impression de mourir dès qu'il traverse la rue... Rien n'est assez beau et rien n'est assez fantastique pour ne pas avoir le vivre...

    Que s'est-il passé mes amis, pour que nous soyons devenus aussi imperturbables devant des images intolérables.
    Que s'est il passé ? Notre précieuse humanité nous a t'elle dépassée ?
    Quand avons nous cessé d'être ce que nous sommes...
    Pour une paire de chaussure ? Un sac ? Une banque ?

    J'ai un doute... Quel chemin suivons-nous ? Celui de l'à priori ? Celui du jugement ?

    Est-il véritablement utile de se gargariser en regardant des journaux qui n'en sont pas, est-il important d'envier ceux qui ont ce que nous n'avons pas ? J'ai un réel doute... Qui sommes nous ?


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