• Je sais pas ce qu'il faut faire, je ne peux pas recommencer à m'inquiéter comme ça tout le temps. Je ne peux pas, je ne suis pas assez forte encore. Je ne suis pas reconstruite, pas assez sure de lui, sure de moi... Mais put.... quand est ce que ça s'arrête tout ça? Quand est ce qu'on a le droit à la plénitude ? Une bonne fois pour toutes, sans que ce soit ingérable, sans que ce soit une remise en question systématique ?

    J'ai besoin de quelqu'un de fort, d'inébranlable. J'ai besoin d'amour inconditionnel. Et puis en fait, est ce que l'amour inconditionnel existe ? Je veux dire en dehors de celui d'une mère pour ses enfants, en dehors de tous ces put... de lieux communs à la c...

    J'ai trop douillé, j'ai trop pris sur moi, j'ai donné plus que je n'aurai du.

    J'ai pas les réponses, je suis trop pétrifiée, c'est vraiment handicapant. Je ne peux pas être disponible si c'est pour souffrir, ça m'est tout à fait impossible. 3 jours qu'il est froid, depuis lundi qu'il repousse... Je lui ai demandé, il me dit qu'il n'y a rien, mais quand est ce qu'ils vont comprendre qu'on a un vrai 6ème sens ? En vrai... Quand ?

    Il me dit qu'il n'y a rien en rapport avec moi... Mouais, moi aussi je l'ai dit ça... Il me dit qu'on se voit tout ce weekend... Il a déjà annulé deux fois... Bon alors quoi, on annule aussi ce weekend ? Et merde... Je suis débile, je le sais pourtant qu'il ne faut pas que je m'attache... Je le sais qu'il ne faut pas que j'en montre trop, qu'il ne faut pas être vraie dans ce monde là...

    Si seulement j'étais pétée de thune, je pourrai noyer tout ça dans une vraie fièvre acheteuse mais même pas... Même ça je peux pas...

    Bon la règle est simple : re-sociabilisation,  désengagement le temps de savoir si ça vaut vraiment le coup, réintégration de mon moi, égoïsme rénové, tout ce qui fait qu'on devient plus con de jour en jour mais qui permet de ne pas sombrer...

    Je ne suis pas prête bordel... Je le savais pourtant que je l'étais pas... Bon dieu merci, à 31 ans, j'ai vécu des trucs similaires... Logiquement ça ne devrait pas être trop dur de sortir la tête de l'eau... J'ai parlé de logique là ?

    On ne demande pas à l'autre d'être là contre son gré non ? Elle est où la méthode ?

    Si le moindre problème devient une put... de montagne... Et si je peux pas l'aider hein? et ben je fais quoi moi ? Je me morfonds ? No way...
    Et puis attendre ? Attendre qui ? Quoi ? Pourquoi ? Y'a pas une obligation de rendement dans cette histoire... Y'a pas une obligation de résultat...

    Je ne peux pas vouloir le meilleur pour lui s'il ne veut pas le meilleur poour moi. Je ne me suis pas sortie de l'histoire avec Mr Pelle pour ça... Impossible...

    Quand je pense à mon mur qui se fissurait, et ben le revoilà plus haut, plus dur, en béton armé... Bien joué bouffonne, tu as vraiment tout réussi...

    ON NE S'EPRENDS PAS DE QUELQU'UN EN 2 MOIS.

    C'est suicidaire dans ce monde là... C'est ridicule, inapproprié, pas dans l'air du temps... Dieu que j'envie les femmes insensibles... Mes défenses ne sont pas assez dures.

    Alors le bilan :

    1 – je suis débile (ça je le savais déjà mais je confirme...)
    2 – On est définitivement seul, toujours, tout le temps, malgré quelques moment magnifiques qui tentent de soudoyer nos certitudes.
    3 – Je suis un être sociable, je suis humaine, je suis donc faillible...
    4 – Je n'ai aucune certitudes profondes, que des certitudes de pouffes maniérées qu'il faut impérativement que je laisse de côté, une bonne foi pour toutes... (impossible of course...)
    5 – Ne pas écouter la voix qui me dit que je n'en ai pas envie.
    6 – Ma mère ne sait pas à 61 ans alors pourquoi je le saurais, moi, à 31 ?
    7 – Mot du soir, mot d'espoir ? J'en ai plein le cul... C'est pas classe c'est sur, mais ça correspond bien à ce que je ressens là maintenant.
    8 – je suis tellement stressée que j'ai le nerf de ma paupière inférieur qui joue du banjo, c'est assez exaspérant ça aussi...
    9 – Le prince charmant existe peut être mais pas là maintenant tout de suite... Si ma moitié d'orange est Indou au fin fond de Calcutta, je suis gravement dans la merde...
    10 – Afflelou m'exaspère... Ses pub sont pourries et super plouc, et ça c'est super scandaleux...
    11 – Je vais me murger la gueule, au moins j'aurai une vraie raison d'être malade demain, parce qu'en vrai, la situation qui me semble absolument insupportable, je l'aurai oubliée dans 10 jours, et lui avec... Ca y est je suis en colère.
    12 – J'avais dit que j'arrêtais de fumer, j'ai tenu exactement 4 jours jusqu'à 20 :00... J'arrêterai à nouveau demain quand je me flagellerai en me disant que je suis une putain de merde trop sensible...
    13 – Je suis vraiment en colère...
    14 – Je vais me remettre à écrire... Ce sera toujours ça de pris...
    15 – J'aurai pu être quelqu'un d'exceptionnel, j'ai juste raté le coche, d'un autre côté, rien n'est figé...

    Il n'est pas dit que je ne revienne pas ce soir, quand je serai bien ivre morte pour balancer mon fiel... Atout à l'heure donc...


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  • Lorsque je relis mon dernier post, je me dis que je dramatise.
    D'autant que malgré les apparences, je n'ai rien fait de vraiment grave...
    Tout cela n'est que subjectif et nullement répréhensible...
    Je n'ai tué personne, volé non plus... Non je me suis oubliée moi même, à un moment de ma vie, puis je me suis relevée, plus forte, plus fière...
    Il n'y a rien de grave... Ce qui serait grave, en fait, ce serait qu'il ne comprenne pas.
    Je lui dirai le moment venu, quand je serai prête... Et j'espère vraiment qu'il comprendra... Si ce n'est pas le cas et bien...
    Je me serai trompée, sur lui... Sur nous... Cela sera horrible sans doute, mais moins que de m'oublier à nouveau...


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  • J'ai L... Mon bonheur... Ma bénédiction... Mon dieu qu'il rend ma vie estimable... Mon dieu que je l'aime cet homme... Je ne lui ai pas dit... Non...
    Par pudeur ? Par bêtise ?
    On ne devrait pas attendre pour ces choses là... Mais...

    Qui dois je remercier ? Lui ? "IL" ? Il y a quelque chose de mystique là dedans...
    J'ai une reconnaissance immense et je ne sais pas qui remercier...  
    Après avoir traversé l'enfer, j'ai cet homme qui transperce ma vie, mon mur, tout ce qu'il y a de plus figé en moi, et le voilà, du haut de son mètre 89...
    Je suis bénie mes amis, bénie des dieux...
    Rien ne pouvait présumer, n'est ce pas, de ce qui allait arriver... Je crois, à nouveau, que tout est possible, grâce à lui... Il y a un espoir immense derrière lui... C'est certainement pour cela que je n'ai rien dit, pourquoi détruire cette félicité... Les hommes sont prétentieux...
    Tout à fait stupides... Dites leur à quel point ils vous sont légitimes...
    Il est différent, du moins je veux le croire...
    Je suis différente... Je ne connais personne qui pense comme moi, même mes amis les plus proches (Attention... Je n'ai pas dis que j'étais meilleure...).

    Je ne lui veux que du bien, prendre soin de lui, le porter de mes bras (musclés évidemment... si seulement...) mais je sais ce que j'ai fais, que pensera t'il, me jugera t'il, aura-t-il l'intelligence de saisir qu'il s'agissait d'une erreur de parcours... Que ce n'était pas moi... Que je me suis laissée embarquée... Que je me suis oubliée... Oui... Que j'ai été faible... Que j'ai été plus bas que tout... Qui peut pardonner ça à part quelqu'un d'incroyable... Je voudrais qu'il comprenne, qu'il ne me juge pas... Mais s'il ne comprend pas, s'il me juge ?
    Je lui veux tellement de bien...  Lui, ma vie, moi... Mon bonheur, ma bénédiction, c'est lui... Lui que j'attendais, qui est là et que j'ai tellement peur de décevoir... Qu'il ne saisisse pas qui je suis en vrai... Et qu'il se laisse dépasser par les « qu'en dira t'on... » .

    Un jour il m'a demandé quelle était ma plus grande peur... C'est celle là... Qu'il se laisse abuser par l'image... Et qu'il ne me voit plus, qu'il m'oublie à travers elle...


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  • Qu'y a t'il de pire que la bêtise, sourde, perfide, qui n'attend pas une seconde pour fondre sur la justesse et la compassion.

    Il faut être fort pour ne pas faiblir, pour ne pas s'abandonner nous aussi à celle qui nous humilie et qu'il serait tellement plus aisé d'utiliser à notre tour pour écraser l'autre...

    Je parle de monsieur pelle bien sur. La compassion dont je faisais preuve dans un autre post le concernant à du mal à subsister. Comment peut-on être à ce point dénué d'empathie. C'est tout bonnement incompréhensible. Comment peut-on être aussi intolérant et accusateur, bête et méchant, se croyant tellement fantastique et invincible. Cette prétention ne fait pas qu'étouffer sa vie, elle ôte toute plénitude chez les personnes qui l'entourent. J'ai connu des gens nocifs mais à ce point jamais.

    Ce type est un macro, il se cache derrière son petit pouvoir, misérable, abject... J'essaye de ne pas le haïr, j'essaye parce que je sais que je ne pourrai pas être heureuse avec ce sentiment en moi, mais dieu que c'est dur... Et dieu sait également à quel point j'ai essayé de lui faire saisir l'importance inestimable de ce qu'il passe son temps à rejeter...

    Aujourd'hui j'ai réussi à faire en sorte que cela ne m'atteigne pas trop. J'ai essayé de ne pas faire comme lui, je lui ai même dit, « mais que t'es t'il arrivé pour que tu sois comme ça? Qu'as tu pu traverser pour haïr les autres à ce point », moi en particulier. Parce qu'il faut haïr pour se permettre de dire ce qu'il a dit. Rien dans cet être n'aime, rien ne luit. Il est vide de sens, vide de sentiment, vide d'âme.

    Je n'avais jamais saisi à quel point j'avais côtoyé le mal avant ce jour, jamais je n'avais pris conscience de l'horreur que représente sa vie et de ce qu'il fait subir aux autres. Même si j'en étais la première victime... Se mentir est tellement simple... Il ne m'aimait pas, ce qu'il voulait c'était me soumettre... Parce qu'il a peur... Il est pétrifié...

    Mais rien n'est figé n'est ce pas ? Rien n'est manichéen... Mon rôle, en tant qu'être humain conscient est de saisir que le fondement de son être n'est peut être pas si noir. Je ne dois pas me laisser emporter dans la colère parce qu'elle me détruira, moi... Il y a forcément quelque chose de bon, quelque part, bien caché parce qu'il le retient et qu'il ne suffit peut être que d'une once de bonté pour l'aider... Aider l'autre, c'est souvent s'aider soi même...

    Je veux réussir l'impossible, éprouver cette compassion inestimable envers cet être si insupportable.

    J'ai changé de vie, de but. Tout le monde tend au bonheur parait il. Je veux découvrir cette vérité là. Parce qu'elle m'est plus supportable, elle m'est plus magnifique... Tendre vers le bonheur, pour savoir, un jour peut être, ne serait ce qu'une seconde, ce que c'est que d'être véritablement heureux...

    Je pense à la maison de mes rêves... Celle remplie des gens que j'aime. Cela me calme, cela me rend forte. Me donne envie de m'améliorer malgré les barrages que la vie s'amuse à dresser. Alors, j'aurai atteins ce pour quoi les hommes se lèvent, se couchent, se rencontrent et s'aiment... Il n'y a pas d'autres issues... Le bonheur... Celui qu'on offre aux autres comme le plus merveilleux des présents... Le plus fantastique des dons...


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  • Ouhhhh mais il semble que je me sois légèrement emballée là...
    c'est fou comme l'euphorie de certains moments, certainement détraqués allez savoir, laisse place à la pire des désillusions.... Cependant, ne croyons pas que tout est perdu.... Non en fait il faut faire face...
    La désillusion vient de qui finalement, de lui ? De moi ? Moi qui ne crois plus aux miracles ? J'y crois un temps, mais passé ce temps là... A quoi puis je croire, rattrapée par les évènements du monde que je m'efforce de fuir... C'est nul ?

    J'avoue, je n'ai pas envie de me confronter au monde, pour deux raisons :
    1 - il me fait horreur...
    2 - je ne crois plus en lui...

    Je n'ai pas abandonné, j'ai juste décidé de ne plus apporter d'eau à son moulin... Les hommes veulent être idiots et s'éradiquer de la surface de la terre, qu'ils le fassent, ils veulent être malheureux au lieu d'abandonner une once de leur possessivité maladive, ils y arriveront, c'est déjà fait... Ils veulent avoir systématiquement peur de tout ? Ils veulent construire puis détruire ? Ca aussi c'est déjà fait...
    Je ne suis définitivement pas de ce monde... Et pourtant, c'est curieux, je devrais vouloir mourir mais non...

    Non, je veux m'écharper, monter à cru à cheval, traverser des fleuves et des cours d'eau, me baigner nue dans des sources gelée (je dis ça, c'est pas gagner, je ne suis pas sure de supporter le contact de l'eau avec un orteil, alors le corps entier...), je veux avoir chaud, avoir froid, aimer à n'en plus pouvoir, pouvoir ne plus aimer, attendre l'autre, décider de ne plus l'attendre, décider que je me suis trompée de chemin et rectifier le tir... Je désire plus que tout ne pas juger, et qu'on ne me juge pas...

    Je veux éradiquer l'intolérance de mes pores, je veux pouvoir le serrer, lui bien sur, s'il ne veut plus, un autre dans mes bras, respirer son odeur à en être étourdie et avoir l'impression de mourir dès qu'il traverse la rue... Rien n'est assez beau et rien n'est assez fantastique pour ne pas avoir le vivre...

    Que s'est-il passé mes amis, pour que nous soyons devenus aussi imperturbables devant des images intolérables.
    Que s'est il passé ? Notre précieuse humanité nous a t'elle dépassée ?
    Quand avons nous cessé d'être ce que nous sommes...
    Pour une paire de chaussure ? Un sac ? Une banque ?

    J'ai un doute... Quel chemin suivons-nous ? Celui de l'à priori ? Celui du jugement ?

    Est-il véritablement utile de se gargariser en regardant des journaux qui n'en sont pas, est-il important d'envier ceux qui ont ce que nous n'avons pas ? J'ai un réel doute... Qui sommes nous ?


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